du 14 juin
2000
QUESTION
A
Isabelle Fabre
Le
collectif d'assistantes maternelles qu'elle préside vient d'organiser une soirée-débat
Qu'est-ce
que l'AMICA? C'est
l'association d'assistantes maternelles indépendantes de la circonscription d'Antibes-Juan-les-Pins.
Elle regroupe depuis un an et demi une vingtaine de professionnelles agréées.
Nous nous réunissons à raison de deux matins par semaine dans la salle
polyvalente du boulevard Beaurivage, pour permettre aux enfants de 0 à 3 ans de se retrouver autour
d'activités diverses comme des travaux manuels, des activités d'éveil, des
jeux. Pour nous, c'est aussi une bonne occasion pour échanger des conseils,
pour faire évoluer notre profession. Une évolution qui passe aussi par de
meilleures conditions matérielles... Nous lançons donc un appel à la
municipalité pour avoir accès à des locaux mieux adaptés.
Pourquoi
une soirée-débat sur le thème de la sécurité? Parce que les
accidents n'arrivent
pas qu'aux autres. Dans les premières années de la vie, le danger est partout,
ensuite, en grandissant, les risques évoluent. Même si nous sommes des spécialistes
de la petite enfance, nous nous posons des questions à ce sujet, au même titre
que les parents. Nous avons donc eu l'idée de proposer une soirée sur ce thème
pour permettre à tous ceux qui le désirent d'interroger des professionnels de
la sécurité. Illustrée par des séquences vidéo à caractère didactique,
cette soirée a réuni un médecin pompier, Jean-Marie
Steve, une pédiatre,
Hélène Szeftie, un secouriste formateur, Philippe Trassard et la présidente
de l'association des assistantes maternelles des Alpes-Maritimes, Martine
Giordanengo.
Quels
ont été les sujets abordés? Nous avons axé les débats sur les situations de
la vie quotidienne qui posent problème. Le siège auto par exemple, ou les
piscines gonflables et plus généralement tous les dangers liés à la maison
suscitent des interrogations. Ce sont autant de dangers auxquels les enfants
sont sans cesse confrontés, alors on y pense toujours beaucoup.
Les
assistantes maternelles exercent une profession à risques? En quelque sorte,
oui. Nous n'avons pas le droit à l'erreur et nous en sommes conscientes. C'est
pourquoi nous aspirons aujourd'hui à toujours mieux nous former, à réactualiser
nos connaissances. Mais là encore, le concours des pouvoirs publics nous est indispensable.
Nous militons par exemple auprès
du Conseil général pour obtenir une formation de secourisme.
Propos
recueillis par F. M.
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